Un jour sur Terre ... avec Winnie et co
Petite pause dans mon marathon quotidien métro-cours-stage-boulot-mémoire-courses-menage-lessive pour vous parler d'un film que nous avons pu voir dimanche dernier au cinéma. Autre petite pause donc...!
Un film, en fait pas vraiment puisqu'il s'agit d'un documentaire. Mais attention, THE documentaire, un comme sait si bien les faire les équipes de la BBC et devant lequel même des ados râleurs restent éhabis.
"Un jour sur Terre" avec son nounours polaire qui patauge dans la mer arctique, partout sur les murs du métro: je ne voulais pas le rater, c'était enfin voir Winnie à la neige ! Je n'ai pas été déçue (enfin si, à la fin, vous comprendrez quand vous l'aurez vu...) par ce reportage dont l'atout indéniable est évidemment la qualité des images totalement époustouflantes. Ce n'est pas compliqué, vous y voyez la Terre sous des angles jamais vus avec des images magnifiques, vous suivez le périple des animaux dans leur migration saisonnière jour et nuit comme si vous faisiez parti du troupeau.
Certaines séquences restent particulièrement en mémoire, comme l'attaque nocturne d'un éléphant par une meute de lions (qui peuvent voir parfaitement la nuit, contrairement à l'éléphant), un saut incroyable du monstrueux et gigantesque grand requin blanc, le petit éléphant exténué et déshydraté qui suit sa mère péniblement jusqu'au delta de l'Okavango, les singes n'appréciant visiblement pas l'eau, les danses féériques des paradisiers ...
Cependant, malgré la rudesse certaine du monde animal, où règne sans cesse la lutte sans pitié pour la survie, point de sang dans ce film, c'est toujours le spectacle qui prime pour faire briller les yeux des enfants et ceux des grands enfants que nous sommes restés. Et mon âme sensible dit merci aux réalisateurs pour ce choix !
Le documentaire nous entraine dans la découverte de notre planète, faune et flore, depuis le pôle nord (avec notre bon Winnie polaire, sa femme et ses petits) en passant par la taïga, les denses forêts de connifères, les régions tropicales, la sècheresse de l'Afrique, pour arriver au pôle sud en suivant le long trajet migratoire d'une maman baleine et son petit fiston.
Outre les images, le documentaire offre un commentaire simple mais instructif sur notre environnement, tout en n'oubliant pas de rappeller le terrible constat de la fragilité de ce monde, qui déjà souffre et commence à montrer les effets d'une pollution bien humaine. Comme par la fin tragique programmée des ours polaires, confrontés à la fonte prématurée de la banquise, les empêchant de chasser le phoque et qui finissent par mourir de faim. Et cette fin est terrible quand elle se déroule sous nos yeux impuissants.
La plus grande richesse de ce film finalement est qu'il donne envie de s'investir dans la protection et la préservation de notre si belle "planète miracle " et de ses habitants humains et animaux, si semblables.